A qui s'adresse cette formation?
■ Personne en reconversion professionnelle
■ Professionnel du secteur médical ou paramédical
■ Personnel ou indépendant du secteur des médecines non-conventionnelles souhaitant compléter et approfondir ses connaissances des huiles essentielles pour accompagner ses patients ou clients .
Les thèmes abordés lors de cette formation
Les infections de toutes origines et de toutes natures, la « carte maîtresse » des huiles essentielles
L’immunité au cœur de la bataille anti-infectieuse ♦ Th1, la voie de l’autodéfense versus Th17, de tolérance immunitaire ♦ Les immunostimulants ♦ La para-immunité ; les anti-viraux, antibactériens, antifongiques et antiparasitaires ♦ Focus sur l’Epstein Barr virus et ses réactivations ♦ Focus sur les bactéries antibiorésistantes ♦ Focus sur Helicobacter pilori et l’ulcère gastroduodénal ♦
En compléments : les anticatarrhaux, les antitussifs, les antipyrétiques
Les applications dans les pathologies respiratoires, digestives, urinaires, cutanées, etc ; en pédiatrie ♦ Focus sur les diarrhées infantiles ♦ Focus sur l’acné juvénile ♦ Focus sur la maladie de Lyme ♦
Programme détaillé (sur 6 jours)
L’optimisation des défenses naturelles de l’organisme
La neutralisation des microbes pathogènes (virus, bactéries) et des parasites (fongies, zooparasites)
L’aromathérapie, thérapeutique de pointe en médecine intégrative dans les maladies infectieuses et leur substratum immunitaire
L’essentiel
Nos connaissances sur les bactéries ♦ La classification des bactéries ♦ L’écologie microbienne des muqueuses et de la peau ♦ Nos moyens de défense naturelle contre les bactéries pathogènes ♦ L’antibiothérapie ♦
Les antibactériens aromatiques ♦ Les modes et mécanismes d’action des COVs ♦ Les méthodes d’étude d’activité bactériostatique et bactéricide ♦ L’identification des composés organiques volatils antibactériens et leurs sources végétales ♦ Les bactéries pathogènes pour l’homme, leurs cibles et leurs inhibiteurs aromatiques ♦ Les anticatarrhaux ♦ Les expectorants ♦ Les mucolytiques ♦ Les antitussifs ♦ Les antipyrétiques ♦
L’aromathérapie, thérapeutique de pointe dans les infections virales courantes ou d’actualité et leur substratum immunitaire
L’essentiel
Nos connaissances sur les virus
La virologie, une science relativement récente ♦ Les virus, organismes aux frontières du vivant ♦ Les virus, acteurs de l’évolution ♦ Les “anciens” et les “nouveaux” virus, leur classification [Les virus pathogènes humains – L’émergence de nouveaux virus pathogènes – La classification des virus contaminants] ♦ Les réservoirs viraux et les transmissions virales [Les contaminations alimentaires – Les transmissions par piqûres ou par morsures d’animaux réservoirs de virus – Les contaminations par contact interhumain – Les contaminations accidentelles – Les maladies virales contagieuses à déclaration obligatoire] ♦ La multiplication virale ♦ Les affinités des virus pour certains organes ou tissus et leur pathogénicité ♦ Les virus oncogènes, auto-immunogènes et diabétogènes ♦ Les virus les plus meurtriers ♦ Les moyens de défense naturelle de l’organisme contre les virus ♦ La démarche diagnostique au cours des infections virales [Le diagnostic clinique – Le diagnostic paraclinique – Les infections aiguës non persistantes, les infections latentes avec réactivations et les infections chroniques – l’immunisation active grâce aux vaccins – L’immunisation passive par les γ-globulines – Les antiviraux de synthèse].
Le point sur les moyens naturels de traitement dans les viroses
La stimulation des défenses immunitaires au cours des infections virales [L’activation des macrophages – L’activation des polynucléaires neutrophiles (PNs) – L’activation des “natural killers” (NKs) – L’activation des lymphocytes T (LTs) – L’activation de la voie TH1] ♦ L’inactivation des virus ♦ Les composés organiques volatiles virucides (COVs) classés par famille et espèces chimiques et leurs sources végétales ♦ Les voies d’administration et les formulations adaptées en fonction de l’âge ♦ La conduite à tenir dans les infections virales aiguës ♦
Le point sur les viroses aiguës, récurrentes et chroniques de l’enfant, de l’adulte et de la personne âgée ou dénutrie, et leurs traitements naturels
Les virémies ♦
Les viroses aiguës des voies respiratoires ♦ Les infections rhino-pharyngées ♦ Les rhinites virales, le banal rhume ou coryza à rhinovirus ♦ La grippe à influenza virus A ♦ Les infections naso-sinusiennes ♦ Les sinusites ♦ Les infections oro-pharyngées ♦ les pharyngites virales banales ♦ La mononucléose infectieuse à Epstein-Barr virus ♦ La lymphocytose aiguë bénigne ♦ L’herpangine ♦ Les infections laryngées ♦ les laryngites virales aiguës de l’adulte et les laryngo-trachéo-bronchites virales de l’enfant à para-influenza virus ♦ Les infections trachéo-broncho-pulmonaires ♦ les trachéites aiguës banales ♦ Les bronchites virales aiguës ♦ La bronchiolite aiguë du nourrisson à virus respiratoires syncytiaux ♦ Les pneumonies virales, complications de la grippe ♦ Le Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) à SARS-CoV ♦ Le Syndrome Respiratoire du Moyen Orient (MERS pour Middle East Respiratory Syndrom) à MERS-Cov ♦
Les viroses aiguës et chroniques du tube digestif et de ses annexes ♦ Les infections de la bouche ♦ L’aphtose ♦ Les oreillons ♦ Les infections intestinales ♦ Les entérites et gastro-entérites à rotavirus ♦ Focus sur les diarrhées infantiles ♦ Les rectocolites ♦ Les infections hépatiques ♦ Les hépatites ♦
Les viroses cutanées et oculaires ♦ Les fièvres éruptives ♦ La rougeole ♦ La rubéole ♦ La roséole infantile ♦ L’érythème infectieux ♦ Le molluscum contagiosum ♦ L’herpès ♦ La varicelle et le zona ♦ les autres infections à herpès virus ♦ Le syndrome mains, pieds, bouche ♦ la variole ♦ Les exanthèmes et énanthèmes à entérovirus ♦ Les maladies éruptives non virales à différencier : la scarlatine ♦ les dermites virales ♦ Les verrues ♦ Les viroses génitales aiguës et chroniques ♦ L’herpès génital ♦ Les ascus et dysplasies du col à papillomavirus ♦ La lymphogranulomatose vénérienne de l’enfant ♦ Les viroses aiguës au cours de la grossesse ♦ L’infection à coxsackies du groupe B ♦ L’infection à cytomégalovirus ♦ Les viroses néonatales ♦ Les viroses musculosquelettiques ♦ Le chikungunia ♦ Les viroses aiguës du système nerveux ♦ La rage ♦ Les infections des plexus brachiaux ♦ Les névrites, les polyradiculonévrites ♦ La poliomyélite antérieure aiguë ♦ Les infections du système nerveux central ♦ Les méningites à entérovirus ♦ Le syndrome de méningite aiguë atypique ♦ La polyradiculonévrite infectieuse / le syndrome de Guillain-Barré ♦ Les méningites tropicales à arbovirus et tagovirus ♦ Les encéphalites / les méningo-encéphalo-myélo-radiculites ♦
Les pistes à explorer dans la (ré)émergence des maladies virales exotiques ♦ Les fièvres hémorragiques ♦ La fièvre jaune ♦ La dengue hémorragique ♦ Les autres fièvres hémorragiques virales ♦ Le syndrome d’immunodéficience acquise / le SIDA ♦
Les nouvelles facettes des infections virales ♦ Le syndrome de fatigue chronique ♦
Les références bibliographiques
Mycoses et mycotoxicoses
L’essentiel
Nos connaissances sur les micromycètes pathogènes de l’homme ♦ Leur biologie ♦ Leur classification phylogénétique ♦ Nos moyens de défense naturelle contre les champignons microscopiques ♦
Les antifongiques aromatiques ♦ Les modes et mécanismes d’action des COVs ♦ Les méthodes d’étude d’activité fongistatique et fongicide ♦ L’identification des composés organiques volatils antifongiques et leurs sources végétales ♦ La pratique raisonnée de l’aromathérapie ♦ La classification des mycoses ♦ Les principales levuroses ♦ Les candidoses ♦ Les candidoses digestives ♦ Les candidoses génito-urinaires ♦ Les candidoses cutanées ♦ Les candidoses respiratoires et oculaires ♦ Les mycoses infantiles ♦ Les cryptococcoses ♦ Les malassezioses ♦ Les levuroses exotiques ♦ Les dermatophytoses ♦ Les intertrigos et les épidermophyties ♦ Les teignes ♦ Les onychomycoses ♦ Les autres mycoses respiratoires ♦ Les aspergilloses ♦ Les mucormycoses ♦ La pneumocystose ♦ Les moisissures générant des mycotoxines ♦
L’état des lieux des infections parasitaires intestinales, viscérales, cutanées et systémiques de l’homme
Faut-il rappeler que les maladies parasitaires, à l’échelle mondiale :
- sont l’une des principales causes de morbidité et de mortalité ;
- qu’elles représentent un problème de santé publique des plus inquiétants et, il faut bien le dire, quasi-insoluble aujourd’hui dans les pays en voie de développement et surtout dans les pays les moins avancés, qui sont de plus en plus nombreux, à cause des guerres, des famines, etc.
- et, enfin, qu’elles sont sous la dépendance de multiples facteurs, comme le manque chronique d’hygiène, les bouleversements écologiques (confine les constructions de barrages, etc.), l’hostilité de l’environnement, la pauvreté et la misère et, par là-même, la malnutrition.
En corollaire, les affections parasitaires ont elles aussi pour conséquence la dénutrition.
En effet, la présence de parasites dans la lumière intestinale comme les amibes, les giardias, les oxyures, les ascaris etc., perturbent la flore anaérobie, qui, faut-il le rappeler, représente 99% de la flore totale, provoque des zones d’inflammation sur la muqueuse et, in fine, est cause de malabsorption et de malnutrition.
L’éthnopharmacie est une source traditionnelle de remèdes végétaux en général efficaces mais souvent plus ou moins toxiques dans ce domaine.
Le but des recherches actuelles est :
- de repérer les antiparasitaires aromatiques à très faible niveau de toxicité sans pour autant en diminuer l’activité anti-protozoaire et/ou anthelminthique ;
- d’utiliser la flore locale dans les pays pauvres ou en difficultés pour proposer des solutions peu coûteuses et sans danger
L’inventaire des parasites et des maladies qu’ils engendrent
Les zooparasites ♦ Les protozoaires pathogènes de l’homme, classés selon leur biologie et leur tropisme ♦ Les protozoaires à vie intracellulaire [dans les hématies – dans le tissu nerveux et le tissu musculaire] ♦ Les protozoaires à vie extracellulaire ♦ Les protozoaires flagellés [colonisant les nerfs – le cœur – les macrophages puis les viscères et les téguments – les intestins et la vésicule biliaire – le vagin] ♦ Les protozoaires non flagellés [colonisant l’intestin et le foie – le tissu neuro-méningé, les yeux et la peau] ♦
Les vers ou helminthes ♦ Les vers ronds ou anthelminthes ♦ Les nématodes intestinaux [non hématophages et hématophages] ♦ Les filaires [colonisant vaisseaux lymphatiques – la peau et /ou les yeux] ♦ Les vers plats ou trématodes [colonisant les voies uro-génitales – l’intestin – le foie] ♦
A rapprocher les annélides hématophages ♦ les sangsues ♦ Les ectoparasites (arthropodes) ♦ insectes ♦ acariens ♦
Pré-requis
Moyens Pédagogiques
- Support de cours et diapositives en videoprojection
Conception et animation par M Pierre FRANCHOMME
Spécialiste des Huiles Essentielles depuis plus de 35 ans, Pierre Franchomme est l’inventeur du concept sur l’énergétique des huiles essentielles, et de la notion fondamentale de « chémotype » en thérapeutique, inventeur de l’usage thérapeutique de nombreuses huiles essentielles : Immortelle, Ciste, Inule odorante, Tea Tree, etc.
Directeur du Comité Scientifique de l’Association de Solidarité Internationale “Médecins aux Pieds Nus” et Président de l’Association «Aromathérapie sans Frontières »
Enseignement et FLMNE
Responsable d’enseignement en Aromathérapie et Phytothérapie à la FLMNE depuis 1990.
Conférencier, Expert-Aromatologue.
Fondateur de «l’École Internationale d’Aromathérapie».
Directeur du Centre de Recherche sur les Plantes Médicinales et Aromatiques (spécialisé dans les domaines des anti-oxydants, des anti-inflammatoires et des anti-sénescences).
Validation de la formation
Une attestation de formation est remise sur demande.
Pour valider ces modules de formation faisant partie du Cycle Praticien en Aromatologie, un examen (contrôle de connaissance) sera proposé au stagiaire à l’issue de sa formation (14 septembre 2019). Le Certificat de Praticien en Aromatologie est délivré si les résultats pédagogiques correspondent aux attentes du Responsable d’Enseignement et après examen de la bonne assiduité des sessions de formation complémentaires (320 heures – contrôle continu).
Modalités d'inscription
En complément
- BIO 1/2 [Physiologie Cellulaire] [Présentiel] [E-Learning]
- BIO 1/2 [Biochimie] [Présentiel] [E-Learning]
- PRATICIEN EN AROMATOLOGIE